Les ingrédients (pour une vingtaine de truffes)
- 200 g de chocolat noir pâtissier, sans gluten (60% de cacao maximum)
- 120 g de purée d’amande blanche
- 50 g de sucre glace
- 10 g de rhum (facultatif)
- 1 pincée de sel
- Du cacao maigre (pour la finition)
La préparation
- Dans un premier temps, faites fondre au bain marie le chocolat : il est très important de réaliser un VRAI bain marie, c’est à dire faire fondre le chocolat dans un récipient lui-même installé dans une casserole d’eau bouillante.
- Lorsque le chocolat a fondu, ajoutez-y la purée d’amande. Mélangez à l’aide d’une cuillère en bois afin d’obtenir une pâte onctueuse et homogène.
- Ajoutez ensuite le rhum. Mélangez.
- Pour finir, ajoutez le sucre glace ainsi que la pincée de sel. Remuez pour que la pâte obtenue soit homogène.
- Filmez la préparation au contact et placez le récipient au congélateur pour environ 1h30, ou au réfrigérateur pour 3h00.
- Lorsque la préparation à truffe est figée, formez de petites boules dans vos mains et roulez-les dans du cacao maigre.
- Réservez-les au réfrigérateur si vous ne comptez pas les manger tout de suite. Sinon, gardez-les à température ambiante pour les déguster dans la journée.
Idole de Noël
Les truffes au chocolat font parties des petites confiseries qui enchantent la table des fêtes. Souvent fabriquées à partir de chocolat, de jaunes d’œufs, de beurre et de lait concentré, elles clôturent le repas d’une note chocolatée riche et intense.
Une version veggie aussi savoureuse
Cette année, j’ai voulu faire un clin d’œil aux personnes intolérantes ou allergiques, en réfléchissant à une recette de truffes sans gluten, sans lactose et puis pour finir, sans matière animale quelconque. Je me suis donc retrouvée avec un bocal de purée d’amande d’une main, et une tablette de chocolat de l’autre.
La purée d’amande se marie parfaitement bien avec le chocolat. La saveur de ces truffes me fait penser au Gianduja, auquel on a ajouté une goutte de rhum. La purée d’amande remplace le beurre : sa teneur en matières grasses est moins importantes, mais les graisses qu’elle contient protègent le cœur et contribuent au bon équilibre du cholestérol. Elle est aussi plus riche en protéines que le beurre et remplace donc en partie les jaunes d’œufs des truffes traditionnelles.
Bien sûre, vous pouvez varier les plaisirs en optant pour une purée d’oléagineux différente (noisette, noix de cajou, cacahuète). Veillez cependant à ce que la saveur de la graine oléagineuse choisie ne passe pas par-dessus celle du chocolat.
Si vous souhaitez réaliser cette recette et que vous êtes sensible au gluten, choisissez un chocolat pâtissier sans gluten et du sucre glace sans gluten également. En magasin bio, vous trouverez de quoi faire à coup sûre !
Si vous n’êtes pas fan de cacao en poudre, optez pour de la coco râpée, des morceaux de noix/noisettes/amandes/pistaches concassés, des copaux de chocolat (blanc, au lait ou noir), du sésame, des graines de chia ou de pavot, des zestes d’orange ou de citron, etc. Il y a de quoi faire !
Le rhum est facultatif mais il relève le goût du chocolat en soulevant sa profondeur et son caractère. Vous pouvez le remplacer par du cointreau ou du kirsch si vous n’en avez pas.
Zoom sur le roulage des truffes…
Pour rouler vos truffes, prenez soin d’enlever toutes vos bagues en amont : ce n’est pas l’épiphanie, gardez vos fèves pour plus tard !
Lavez vos mains à l’eau bien froide. Elles seront plus fraîches et accueilleront la pâte au chocolat plus facilement.
Si la pâte ramollit et que vos mains sont absolument couvertes de chocolat, c’est qu’il est temps de remettre un peu la préparation au frigo ou au congélateur ! Si vous manquez de temps pour la confection des truffes, pas de panique ! La préparation se conserve au frigidaire plusieurs jours sans problème.
Pourquoi nous dirigeons-nous systématiquement vers des produits gras ou sucrés lorsque le moral est au plus bas ?
Les aliments sucrés/gras déclenchent une libération d’endorphines, hormones du plaisir et du bonheur. Il est donc tout a fait normal et physiologique de compenser certaines sensations ou émotions par l’alimentation. L’important est d’être conscient de ce que l’on mange afin d’être plus attentif au plaisir que procure l’aliment et aux sensations qui augmentent ou diminuent. Ainsi, les quantités ingérées seront moins importantes que lorsque l’ingestion se fait de façon automatique et déconnectée (perte de contrôle).
Pour cela, vous pouvez dans un premier temps préparer une assiette avec l’aliment qui vous donne envie plutôt que de manger directement dans le paquet. Ensuite, vous pouvez vous assoir à table, en face de l’aliment et le regarder, l’observer. Il est important de limiter les distractions dans ce genre d’exercice afin d’éviter l’automatisation de l’ingestion de l’aliment. Lorsque vous vous sentez prêt, prenez une bouchée, puis deux, puis trois… Observez le plaisir diminuer au fil du temps, observez la saturation des papilles s’installer. Arrêtez-vous lorsque le plaisir s’est enfuit.
N’hésitez pas à vous faire guider en prenant rendez-vous avec un(e) diététicien(ne). Celui ou celle-ci pourra vous aider à déculpabiliser, mais aussi à revenir à un comportement alimentaire naturel et régulé.