Les ingrédients (pour 8 personnes)
Pour l’appareil à gâteau
- 350 g de myrtilles fraîches ou surgelées
- 230 g de farine de blé T150
- 160 g de sucre
- 120 g de beurre doux
- 210 ml de lait 1/2 écrémé
- 1/2 sachet de levure chimique (6 g)
- 1 càc d’extrait de vanille
- 2 œufs
- 1 pincée de sel
Pour le crumble
- 50 g de pralin
- 20 g de flocons d’avoine
- 80 g de farine T150
- 40 g de sucre
- 60 g de beurre doux
- 1 pincée de sel
La préparation
- Commencez par préchauffer votre four à 180°C, chaleur tournante.
- Beurrez ensuite généreusement un moule à manqué de 24 à 26 cm de diamètre.
- Dans un cul de poule, versez le sucre et le beurre froid, coupé en morceaux.
- Réalisez un beurre pommade : écrasez à la fourchette ou à la cuillère le beurre contre les parois du cul de poule afin qu’il se réchauffe et se mélange au sucre.
- Lorsque vous obtenez une crème bien homogène, ajoutez les œufs et l’extrait de vanille.
- Fouettez jusqu’à ce que la pâte soit lisse.
- Incorporez ensuite la moitié de la farine (115 g), la levure chimique et le sel. Mélangez.
- Versez ensuite le lait, petit à petit tout en mélangeant.
- Ajoutez la deuxième moitié de farine, mélangez pour que l’appareil soit crémeux.
- Répartissez l’appareil au fond du moule à manqué.
- Tapissez le dessus de myrtilles et mettez de côté pour vous occuper du crumble.
- Pour cela, prenez un cul de poule et versez tous les ingrédients secs (farine, flocons d’avoine, sucre, sel et pralin). Mélangez.
- Ajoutez ensuite le beurre froid coupé en morceaux et sablez grossièrement à la main pour que le beurre se mélange aux ingrédients secs.
- Parsemez le gâteau du crumble et enfournez pour 1H00 environ.
- Une fois cuit, laissez refroidir le gâteau avant de découper des parts à même le plat. (Si vous démoulez le gâteau, vous risquez de voir vos myrtilles et le crumble dégringoler sur vos doigts).
Les myrtilles
Les myrtilles, aussi appelées bleuets, sont de jolies petites airelles sombres à la fois douces et acidulées. Très pauvres en sucre, elles contribuent à accélérer le transit si leur consommation est exagérée. En revanche, une fois séchées, elles peuvent aider à ralentir le transit intestinal en cas d’épisode diarrhéique.
Ramassées entre juillet et septembre dans les milieux montagneux acides et granitiques, elles sont consommées crues, cuites ou bien séchées. Des décoctions à base de feuilles de myrtilles ou de baies séchées sont parfois réalisées pour réduire certains maux. La tarte aux myrtille est l’un des desserts les plus appréciés dans les Alpes.
Les myrtilles font des merveilles dans les desserts mais sont aussi surprenantes que délicieuses dans des plats salés : elles peuvent être utilisées dans les sauces, pour accompagner le gibier par exemple, ou être utilisées sèches pour rehausser une salade verte.
Dans la pâtisserie, les myrtilles sont valorisées en tarte, en confiture, en coulis, en gelée ou utilisées dans des muffins et autres gâteaux moelleux.
Un peu de micro-nutrition
Ces baies contiennent un pigment bleu de la famille des anthocyanes et dont les propriétés sont multiples. Anti-inflammatoires, anti-oxydants ou encore anti-œdémateux, les anthocyanes sont très utiles pour nos cellules. On les retrouve dans le raisin, la grenade ou la groseille. Cependant, même s’ils appartiennent à la même famille, ces anthocyanes ont des dénominations différentes : pétunidine, malvidine, cyanidine, delphinidine, etc.
Les myrtilles contiennent un flavonoïde appelé la quercétine. Indiquée en micro-nutrition pour soulager l’anxiété, les douleurs articulaires, l’inflammation intestinale, les troubles du sommeil ou encore les ulcères, elle contribue à réduire l’inflammation générale. La quercétine se trouve non seulement dans les myrtilles, mais aussi dans les oignons et les raisins. Pour renforcer l’effet anti-inflammatoire de la quercétine, pensez à consommer des aliments riches en resvératrol comme le chocolat, les cranberrys, les mûres, la rhubarbe ou la grenade. La quercétine et le resvératrol sont en synergie.