Le terme vegan est d’origine anglo-saxonne. Ce mode alimentaire a été créé en 1944 par Donald Watson, officiellement le premier adepte du véganisme. En 1948 sera fondée aux Etats-Unis la première Vegan Society. Il fallut attendre les années 70 pour que le véganisme se popularise en Amérique du Nord, grâce notamment à l’évènement World Vegetarian Congress.
La Vegan Society est arrivée en France en 2010 tandis que le véganisme est entré dans le dictionnaire en 2013. La France comptait d’ailleurs près de 90 000 végans entre 2014 et 2015, selon l’INCA 3.

Le véganisme ne se réduit pas à une alimentation spécifique : il est avant tout un mode de vie. L’un des concepts clé du véganisme est basé sur le refus de l’exploitation animale.

Contaminants

Manger végan permet de diminuer l’absorption de certains polluants organiques trouvés dans la viande mais augmente l’ingestion d’autres contaminants comme les phyto-œstrogènes (avec une consommation importante de soja).
Aussi, cette alimentation pourrait augmenter certains troubles comme la dépression (du fait des carences en vitamine B12) ou le syndrome des intestins irritables.

Attention aux fibres !

 La richesse en fibres du régime peut être mal supportée et provoquer des inconforts digestifs (ballonnements, accélération du transit, etc). Il est important dans ce cas d’opter pour des légumes cuits et d’éviter les crudités. Les problèmes de transit peuvent être simplement transitoires et l’organisme s’habitue parfois progressivement à cet apport massif de fibres végétales.

Pour qui ce régime n’est-il pas adapté ?

  • Femmes enceintes : le développement du fœtus nécessite un apport en nutriments complet. Un risque anémique est également présent, du fait de l’accouchement. Le besoin de cicatrisation post-accouchement nécessite également un besoin accru en nutriments (protéines, vitamines, fer, etc). 
  • Femmes allaitantes : la lactation nécessite des besoins importants en tous les nutriments. 
  • Nourrissons et enfants : la croissance doit être assurée avec un mode alimentaire omnivore.
  • Personnes âgées : le risque d’ostéoporose, de dénutrition et d’anémie ferriprive est beaucoup plus fréquent qu’on ne le croît.
  • Personnes malades : les protéines et les vitamines ont aussi pour rôle de stimuler les défenses immunitaires et lutter contre les comorbidités.
  • Sportifs : leur besoin protéique est trop important et un risque élevé de troubles digestifs est à prendre en compte chez ces personnes.

Laisser un commentaire